Ce mardi 12 mai se tenait la quinzième édition de notre cycle de dîners Happy Culture consacré au bonheur en entreprise avec les interventions d’Olivier Clerc et de Jacques Lecomte. Celui-ci a réuni près de 20 personnes autour de la thématique du pardon et de la psychologie positive.

Jacques Lecomte, docteur en psychologie et président d’honneur de l’Association française et francophone de psychologie positive a abordé le sens et l’importance de la psychologie positive dans le monde du travail.

Cette dernière, qui regroupe les notions de psychologie du bonheur, de résilience, de confiance, d’empathie et de respect pourrait réellement changer le monde si elle était appliquée dans les univers institutionnels. Pour Jacques ce n’est pas une utopie car nous avons toutes les connaissances qui permettraient de changer le monde de manière positive.

A travers les définitions de motivation intrinsèque et extrinsèque, nous avons compris l’importance d’accorder un maximum de confiance et de liberté en entreprise afin de favoriser la motivation et l’implication des équipes. Monsieur Lecomte nous a par ailleurs exposé le profil d’un « vrai leader » soit quelqu’un qui se doit d’être aussi au service des personnes qui l’accompagnent professionnellement. Plus un leader a un esprit de service affirmé et peu de volonté de pouvoir et de domination sur les autres, plus l’entreprise sera performante sur le long terme.

Dans un second temps, Olivier Clerc, auteur d’une quinzaine d’ouvrages qui consacre la plus grande partie de ses activités à la thématique du pardon, nous a expliqué le rôle que joue la notion de pardon dans l’épanouissement émotionnel de chacun.

A travers des exemples et des métaphores, Olivier nous a expliqué que toutes nos expériences douloureuses rendent nos cœurs malades. Or le baume capable de guérir nos blessures du cœur n’est autre que le pardon. Ainsi, il ne doit plus être considéré comme un cadeau que l’on fait aux autres mais comme une étape essentielle à notre propre bien-être. Le choix du pardon s’impose à nous afin que l’on puisse vivre pleinement, sans rancune et sans haine intérieure.

Les invités et les experts ont également abordé la notion d’équilibre entre optimisme et pessimisme et discuté des aspects positifs qui résultent parfois d’émotions négatives.

Enfin, il est apparu au cours du débat que nous nous devons d’être vigilents face à la psychologie positive telle qu’elle nous est souvent présentée aujourd’hui. En effet, plus les salariés sont satisfaits plus ils sont heureux et plus ils sont productifs. La psychologie positive est donc de plus en plus vendue avec pour but plus de rentabilité. Or, elle devrait représenter une fin en soi et ne pas être instrumentalisée.

En conclusion, ce dîner a donné lieu à des échanges constructifs et enrichissants. Les participants ne sont pas restés insensibles à cette thématique qui fut intéressante à la fois d’un point de vue personnel et professionnel.