Sans titre 

Hier soir Sarah Ourahmoune s’est imposée face à la Kazakhe Zhaina Shekerbekova, s’assurant ainsi une place en demi-finale des JO de Rio, synonyme de médaille garantie.

Une belle récompense pour notre experte, qui avait auparavant décidé de mettre entre parenthèses sa carrière sportive pour se consacrer à son rôle de mère.

Celle qui avait commencé la boxe alors même que celle-ci était encore interdite aux femmes aura finalement su combiner les 2, montrant par la même occasion que l’envie et la persévérance viennent à bout de tous les obstacles.

Cette leçon déployée sur le ring, elle la partage aussi avec nous lors de ses conférences, où le sport de haut niveau côtoie le développement personnel : « Boxer c’est se mettre à nu et se regarder en face. C’est apprendre à accepter ses failles pour dépasser ses limites. Car on n’a pas le choix. L’affrontement oblige à comprendre très vite pourquoi ça résiste en face et pourquoi on recule pour mieux contourner l’obstacle, prendre de nouvelles options, et trouver une percée. C’est l’intelligence du Ring. »

Comprendre à quel point le combat sportif est riche d’enseignements pour la vie humaine est une des grandes forces de Sarah. La complémentarité de ces univers est d’ailleurs étonnamment féconde lorsque rapportée au monde de l’entreprise : l’intelligence du ring est un peu aussi celle du manager. On s’entraîne sans relâche comme on continue de motiver ses troupes, on se relève après une chute comme on se remet d’une crise, et l’on remporte un nouveau titre comme on conquiert de nouveaux marchés

Mère de famille, entrepreneuse, conférencière et championne de boxe, Sarah Ourahmoune ne change pas lorsqu’elle jongle entre ces univers, et c’est ce qui justement fait sa force : elle est sur le ring comme elle est dans la vie, une battante, dont la volonté de fer l’emmène toujours au bout de ses objectifs. Avec, on l’espère, l’or au bout du chemin…