Donneurs d’envie, changeurs de vie. Quand inspirer, c’est transformer.
Il n’est sans doute rien de pire que de ne plus avoir envie de rien…à part peut-être avoir envie de tout. Envie de ce que les autres ont par exemple, ou encore les envier pour ce qu’il sont. Ambivalence fondamentale de cette énergie vitale qu’est l’envie, force viscérale, charnelle, dangereuse parfois, tellement saine pourtant, dès lors qu’elle nous fait briller les yeux d’admiration ou frémir d’excitation face à ce que demain pourrait être. Force de gratitude aussi, qui devrait nous pousser à remercier ceux qui, au fil ne notre route, nous ont donné envie, que ce soit d’amour, d’amitié, de connaissance, d’expériences nouvelles, de liberté ou de changement.
Avoir envie et donner envie : double face du désir en action, que l’on doit aussi confronter, tôt ou tard, au réel et à ses règles. Car avoir envie ne signifie pas toujours être à même de satisfaire ses envies. Une envie trop puissante peut faire sortir les autres de leur zone de confort. Et mes envies rencontrent parfois des résistances inattendues, celles de la société et des autres, bien sûr, mais parfois aussi mes propres résistances. Comme s’il fallait aussi se hisser à la hauteur de ses propres envies, ne serait-ce que pour les mériter.