Lorsque le PDG de Metropolitan Life consulte le chercheur en psychologie Martin Seligman pour résoudre ses problèmes de turnover, ce dernier met en oeuvre un recrutement prenant en compte l’optimisme des candidats. Deux ans plus tard, les forces de ventes optimistes dépassent de 57% les résultats moyens de l’entreprise. Le monde économique commence alors à comprendre la puissance de l’optimisme. L’optimisme n’est ni rêve ni insouciance ni inaction. L’optimisme moderne est générateur d’opportunités, il est action, enfin, il est création et réalisation du monde.
La psychologie positive nous apporte quelques enseignements fondamentaux : l’optimisme n’est pas un trait de caractère immuable, il peut être cultivé, et il ouvre des perspectives d’actions en entreprise. Enfin, et surtout, il est très fortement corrélé au bien-être des individus : les optimistes sont très fréquemment plus heureux que la moyenne. L’optimisme en entreprise dessine un chemin inspirant pour l’organisation car il pourrait d’une part favoriser l’épanouissement des collaborateurs, et d’autre part augmenter la performance de l’organisation, un chemin tout à la fois humaniste et d’avenir.