L’événement Happy Culture n°11, avec les personnalités de Malek Boukerchi et Olivier Soudieux, a eu lieu jeudi 12 juin dernier, dans le cadre des cycles du dîner Happy Culture. L’objectif de ce dîner-conférence est de décrypter et diffuser la culture du bien-être en entreprise.

Le thème de cette 11ème édition était : “Avancer dans l’incertitude: faire s’engager pour performer sereinement dans la durée”. Une quinzaine de personnes ont ainsi pu découvrir le parcours de ces deux aventuriers passionnés et échanger avec eux tout au long de la soirée.

L’événement Happy Culture n°11, avec les personnalités de Malek Boukerchi et Olivier Soudieux, a eu lieu jeudi 12 juin dernier, dans le cadre des cycles du dîner Happy Culture. L’objectif de ce dîner-conférence est de décrypter et diffuser la culture du bien-être en entreprise.

Le thème de cette 11ème édition était : “Avancer dans l’incertitude: faire s’engager pour performer sereinement dans la durée”. Une quinzaine de personnes ont ainsi pu découvrir le parcours de ces deux aventuriers passionnés et échanger avec eux tout au long de la soirée.

C’est Olivier Soudieux qui ouvre la soirée en racontant son incroyable parcours forcant l’admiration. Après 12 années passées en tant que chef de projet informatique, il entreprend sa première ascension de l’Himalaya en 2001. Voulant toujours faire mieux, il réitère l’expérience de 2003 à 2004 pour une association de sourds et malentendants : “Les montagnes du silence”. Il fait souvent le lien entre son expérience personnelle et sportive et son expérience professionnelle. Selon lui, le rôle d’un chef d’expédition ainsi que celui d’un chef d’entreprise est de donner les moyens à son équipe d’avoir une performance réelle et durable. Il propose 3 impératifs pour réussir une expédition et une entreprise : la performance positive, l’agilité (“il faut optimiser sa capacité à identifier les obstacles”) et l’innovation dans la rupture. Il explique aussi qu’un cadre doit démontrer que sa fonction est autre chose qu’une action qui oblige à rester dans un cadre. Son rôle est donc d’aider les autres à sortir du cadre ainsi que lui-même. Il en est de même pour le chef d’expédition. Il explique qu’il y a un ordre de motivation et d’engagement dont le socle est : l’environnement, les compétences et les croyances et valeurs et dont la concrétisation est l’identité et le sens. Olivier prépare actuellement la traversée hivernale du Québec à skis tracté par un cerf-volant dont la moitié de l’expédition se déroulera en kayak, également tracté par un cerf-volant.

Malek Boukerchi clôture la soirée. Il commence par se définir comme “guetteur de rêves”, terme qu’il a appris par le chef d’un village lors d’une course faite au Burkina Faso. Selon lui “le sport c’est l’échange” et “les plus beaux paysages sont les visages”. Ce runneriste, mélange de runner et de touriste, ne se contente pas de courir, il aime partager et échanger au gré des rencontres qu’il peut faire. Et pour ce grand sportif “les plus grands marathoniens sont les parents” car “chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne”. Cet enseignement passe par la douceur d’une mère et la patience d’un père, qualité qui pour lui est indispensable en entreprise. Il faut savoir laisser l’autre prendre sa place et écouter. Il soutient que le problème de notre société est le manque d’écoute, cela tue les rapports sociaux. Il ajoute à cela 5 comportements cancéreux au bonheur : se plaindre, se disputer, concurrencer, critiquer et comparer.

Il donne également un conseil à tous “si vous voulez construire un projet, fuyez les voleurs de rêves”. C’est ce qu’il a fait en s’embarquant dans la folle aventure de l’Ice Marathon en Antarctique. Dans des conditions climatiques incroyablement changeantes au cours d’une même journée, Malek semble être le mieux placé pour parler d’incertitude. Il explique qu’il a du apprendre à son corps à s’adapter en courant dans des conditions peu habituelles. “Le corps peut s’adapter partout quand l’envie est là” nous dit-il. Que ce soit dans cette course ou en entreprise, pour faire face aux incertitudes il faut du courage, qu’il définit comme une balance parfaite entre volonté et lucidité. Selon lui, les sources de malheur sont de vouloir changer les autres (“il ne faut pas changer les autres il faut travailler différemment”), de vivre dans le passé et de chercher la perfection.

Bien qu’il ai mis 22 heures pour terminer ce marathon de 100 km contre 13 heures pour les premiers, il soutient que finir est réussir. Il  conclue avec ce précieux conseil applicable en toutes circonstances : “si vous cultivez cette confiance face à l’incertitude, toutes les portes s’ouvrent”.

Tous deux sont d’accord pour dire qu’il faut chercher le niveau de bien-être suffisant pour atteindre la performance. Et les invités, après avoir bu leurs paroles, appliqueront certainement tous ces bons conseils.