Écrivain philosophe Antoine Joseph Assaf  est né au Liban où il suivit ses études secondaires chez les Pères jésuites et les pères maronites, et des études musicales au grand conservatoire international de Beyrouth en classe d’Harmonie et d’orgue .

Il arrive en France en 1976 et rentre en hypokâgne et Khâgne au lycée Henri IV pour la préparation à l’école Normale supérieure de la rue d’Ulm. Parallèlement, il continue ses études musicales avec Henri Veysseyre sur les orgues de Notre Dame D’Auteuil et sera nommé comme organiste à ses cotés. 

Il suit à La Sorbonne, le séminaire de métaphysique de Lévinas, de Derrida à l’ENS d’Ulm et de Michel Foucault au Collège de France; il finit par soutenir sa thèse de Doctorat d’état à la Sorbonne Paris IV en 1986 sous la direction de Pierre Boutang.

Il est naturalisé français un an après, en novembre 1987, par un décret du ministre de l’intérieur Philippe Séguin, avec comme marraine française Marie-Madeleine Fourcade, présidente alors de l’Action de la Résistance Française.

Tout en étant chargé de cours et de conférences à La Sorbonne, il suit la formation des auditeurs de l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et animera des séminaires d’Ethique et de géopolitique à l’École de guerre sous la direction du Général Gallois. À l’Ecole Navale de Lanvéoc, il assurera des cours d’éthique et partira en mission en tant que conférencier pour les midship sur le Porte-Hélicoptère Jeanne d’Arc de 2002 jusqu’à 2010, date du désarmement définitif du bâteau-Ecole.

En 2006, il rejoint alors le corps des officiers de Réserve citoyenne de la Marine Nationale sous l’impulsion et le commandement de l’Amiral Alain Oudot de Dainville, alors chef d’état Major de la Marine. Il partira en mission pour la DAS (direction aux affaires stratégiques), rattaché au ministère de la défense comme conseiller politique en Méditerranée, pour les amiraux de l’Union Européenne, lors de la mission Baliste au Liban.

Il fut témoin de l’histoire de guerre de son pays et directeur des programmes de Radio Cèdre à Paris.

Il sera, lors d’une mission, pris en otage au Liban de septembre 1983 à octobre 1984. De même qu’il a accompagné le Général Michel Aoun dans son exil et dans son retour au Liban en 2005.

Depuis il mène de front une carrière d’écrivain en langues francaise, anglaise et arabe, et de conférencier en Europe, aux Etats-Unis, et en Russie sur les problématiques philosophiques et géopolitiques.

Son expérience du milieu de l’entreprise a commencé par des rencontres et des groupes de réflexion qu’il animait avec de grands patrons français comme Francois Michelin et Gustave Rambaud de Paris-Bas, sur les enjeux éthiques du chef et du commandement.