“L’optimisme et le pessimisme sont les deux faces d’une même chose qui s’appelle la démission”

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Isabelle naît en 1956 dans le XIIème arrondissement de Paris. Sa jeunesse se déroule à Saint Maur, dans la banlieue parisienne, dans une famille de 5 filles. À 6 ans, elle découvre la voile en Bretagne à bord du petit croiseur familial. En 1979, diplôme d’ingénieur agronome spécialisée dans l’halieutique (Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Rennes) en poche, elle mène, en Bretagne, un programme de recherche sur les langoustines et les crustacés, pour le compte du CORPECUM, organisation professionnelle de pêcheurs. 

Isabelle rejoint IFREMER en 1980 pour des recherches sur les pêcheries du Golfe de Gascogne à la Rochelle, port qui devient sa ville d’adaptation. Elle enseigne à l’école Maritime et Aquacole de La Rochelle de 1984 à 1990. Dans le même temps, elle se construit son premier bateau, « Parole », un sloop en acier de dix mètres, avec lequel elle mènera des croisières hauturières en Atlantique et une première traversée océanique en solitaire.

Fin 1987, elle participe à la Mini-Transat -course en solitaire en France- Les Canaries- Antilles sur des monocoques de 6m50. Remportant la première manche, elle termine 3ème au classement général à bord d’Ecureuil Poitou-Charentes. Cette épreuve marque son entrée dans le monde de la course au large. S’ensuit la Solitaire du Figaro (course en solitaire France, Irlande et Espagne sur des monocoques de 9m50), où elle termine 12ème en 1988 et 11ème en 1989.

Isabelle s’attaque en 1990 à un premier tour du monde en solitaire : le BOC Challenge à bord d’Ecureuil Poitou-Charentes I. Elle termine 7ème au classement général. A l’issue de ce périple, première femme à avoir couru autour du monde en solitaire, Isabelle abandonne l’enseignement pour se consacrer à part entière à la course au large. Elle participe dès 1993 à la construction du premier bateau conçu pour elle : Ecureuil Poitou-Charentes II. Dessiné par Jean Berret, il est le premier 60 pieds muni d’une quille basculante. Terminant 2ème de la Course de l’Europe – Open UAP, elle remporte trois étapes sur six.

Le 23 avril 1994, elle bat, à la tête d’un équipage composé de Lionel Lemonchois, Luc Bartissol et Pascal Boimard, le record New-York – San Fransisco par le Cap Horn. En 62 jours 5 heures et 55 minutes, Isabelle pulvérise l’ancien record de 14 jours. Pour sa deuxième participation au BOC Challenge, elle triomphe dans la première étape (Charleston- Cape Town) en précédant son second de cinq jours ; Cet exploit, accompli grâce à deux superbes options météorologiques, en fait désormais la favorite de l’épreuve. Hélas, dans la 2ème étape elle démâte, parvient à rejoindre les îles Kerguelen sous gréement de fortune (1240 milles de navigation !), récupère le mât d’un bateau de plaisance et fait finalement naufrage le 28 décembre à 1000 milles au sud de Sydney. Elle est récupérée au bout de quatre jours (la nuit du nouvel an.) par un hélicoptère des Forces Royales Australiennes. Mais son bateau est perdu. Isabelle revient à la course dès 1995 avec la construction d’un nouveau bateau, avec l’entreprise vendéenne « PRB », et aux côtés de la Région Poitou Charentes. Parallèlement, elle est cooptée au Conseil Consultatif des Terres Australes et Antarctiques Françaises. En novembre 1996, PRB prend aux sables d’Olonne, le départ du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire sans escale. A l’approche de l’Océan Indien, Isabelle est deuxième à quelques dizaines de milles du leader, quand elle constate la perte de l’un de ses gouvernails. Une avarie qui la contraint à faire escale à Cape Town. Elle n’en bouclera pas moins son tour du monde après 105 jours de navigation, à 24 heures du vainqueur de la course. En 1998, PRB prend le départ de la Route de l’or, épreuve en équipage qui emprunte le parcours New-York -San-Fransisco. Isabelle et son équipage (David Adams, Luc Bartissol, Lionel Lemonchois et Jean Saucet) terminent 2ème.

Au printemps Isabelle est invitée à participer aux deux dernières étapes de la Whitbread (course autour du monde en équipage), à titre de météorologue et tacticienne, à bord du voilier EF Education barré par Christine Guillou. En septembre 1998, Isabelle prend part à la course autour du monde en solitaire, « Around Alone » (ex BOC Challenge). Seconde à Cape Town à l’issue de la première étape, elle prend la tête du classement général à Auckland. Mais dans la troisième étape, celle du Pacifique, son voilier chavire par 25 noeuds et reste à l’envers. Son ami Giovanni Soldini vient la sauver. A l’issue de cette course, Isabelle annonce la décision prise bien avant : elle ne fera plus de course en solitaire autour du monde. Pour autant elle n’arrête pas de naviguer puisque 99 la voit sur divers types de bateaux aux côtés d’autres skippers : la Course de l’Europe avec Catherine Chabaud, la Gotland Race avec un bateau armé par le défi français pour la Coupe de l’America, la course du Fastnet à bord du multicoque d’Alain Gautier et le Tour de France à la Voile avec le « Région Ile de France » de Jimmy Pahun. Dans le même temps elle débute une collaboration avec France Inter, où elle anime une émission hebdomadaire de découverte de la mer. Elle réalise avec 3 compagnons une traversée à pied pendant 7 semaines des îles australes de Kerguelen.

Isabelle participe en 2000 avec Sydney Gavignet à la Transat AG2R, course en double entre Lorient et St Barth à bord de Figaro Bénéteau (monotype de 9,20m). Elle retrouve ensuite Jimmy Pahun sur le Tour de France à la voile, ou le bateau finit 4 ème. Parallèlement, Isabelle prend la présidence de l’Association de l’Ecole de la Mer, à La Rochelle, dont le but est l’éducation à l’environnement marin. De nouvelles navigations-aventures en 2001, amènent Isabelle 2 mois dans les eaux de l’île australe de Géorgie du Sud, puis à l’opposé dans les îles de la Société et aux Tuamotus. Ensuite, elle est de retour sur le Tour de France à la Voile, et signe une 3 ème place. Impliquée dans la vie locale, elle prend un siège de Personnalité Qualifiée auprès de Conseil Economique et Social de Poitou Charentes. 

 De nouveau un « Tour de France à la Voile » en 2002, ou Isabelle et Jimmy Pahun prennent la 2ème place. La collaboration avec France Inter se poursuit avec bonheur. Avec André Bronner, Isabelle lance le projet « Pourquoi pas l’Antarctique », pour sensibiliser nos concitoyens aux beautés et aux enjeux de ces terres extrêmes. Dans ce cadre elle effectue en compagnie de 5 autres femmes une navigation de deux mois à la voile en Péninsule Antarctique. Retour au 60’ Open en 2003, Isabelle dispute avec Sébastien Josse, à bord de « VMI », le « Tour des îles Britanniques » et surtout la « Route du café » entre Le Havre et Salvador de Bahia et termine à la 5ème place. Dans un tout autre domaine, elle fait un début sur les planches dans un spectacle se rapportant au projet « Pourquoi Pas l’Antarctique ». Isabelle travaille, entre autres dès 2004, à un projet d’expédition mer/montagne en Alaska, avec une équipe américano-canadienne, et à un livre sur « Kerguelen ». Elle rejoint à titre d’expert le comité « Solidarité Internationale » de la Fondation de France. 

Avec le musicien Pascal Ducourtioux, Isabelle écrit et interprète « Une nuit, la mer » en 2005, un récit conté d’histoires de mer accompagnées en musique. Poursuivant l’objectif de Pourquoi Pas l’Antarctique, elle achète « ADA 2 », un monocoque de croisière australe de 15 mètres, pour effectuer des missions scientifiques, sportives et artistiques. 

En 2006, Isabelle part pour un voyage de 2 mois en Antarctique en compagnie d’Erik Orsenna, d’un ornithologue du CNRS, d’un caméraman et de deux autres marins, pour porter témoignage sur l’Antarctique aujourd’hui. Ce voyage a donné lieu au livre « Salut au Grand Sud » paru chez Stock ; co écrit par Isabelle et Erik, d’un film de 52’ et d’un autre de 26’.

En octobre-Novembre 2006, elle effectue un voyage dans l’île australe de Géorgie du Sud en compagnie du photographe argentin Gustavo Subilibia. En 2007, elle revient en Géorgie du Sud avec Lionel Daudet et une équipe d’alpinistes et marins. Ils effectueront le tour complet de cette île perdue. Poursuivant ses engagements citoyens, elle devient membre du Conseil d’Administration des Amis du WWF France. Coté spectacle, elle enregistre avec l’orchestre de Radio France, un opéra parlé dont elle a composé le livret) : « Homo Loquax ; un conte fantastique et écologique. Elle mène également une expédition maritime en Patagonie/Falklands 

En 2009, Isabelle est sur scène pour la création publique d’« Homo Loquax », avec l’orchestre de Radio France, En tant que Vice-présidente, elle anime le groupe « littoral » du Grenelle de la Mer et portant son engagement environnemental au plus haut, elle devient Présidente du WWF-France. Elle retrouve Lionnel Daudet pour une expédition en 2010 : mer/ montagne en Antarctique : Nomans’land project ; navigation extrême par 69 ° Sud et à l’île Pierre 1er. Réalisation d’un film pour l’émission Thalassa. Sur la lancée artistique, Isabelle intègre un collectif de musiciens : Lalbatros, pour une création d’un spectacle sur la mer, alliant musique, conte, chansons et vidéo. 

Isabelle effectue une nouvelle expédition en Antarctique en 2011, elle est réélue à la tête du WWF France et participe au spectacle de Kader Attou : « G comme glace ». C’est aussi l’année où elle retrouve Erik Orsenna en direction du détroit de Béring et de l’Alaska.Poursuivant ses voyages maritime elle parcourt l’Ecosse, les Féroé, les Shetland en 2013. Elle créee parallelement un nouveau spectacle de contes avec Pascal Ducourtioux : « Harmonia Tou Kosmou ». Une nouvelle expédition mer/ montagne l’amène sur la côte Est du Groenland au Scoresby Sound. Elle est nommée en 2016 au Conseil Economique, Social et Environnemental, au titre des personnalités qualifiées dans l’environnementIsabelle poursuit ses expéditions mer/ montagne au Groenland Ouest

En 2017 et en compagnie du photographe Vincent Munier, son expédition annuelle se fait Spitzberg

 

Tout au long de sa carrière, Isabelle reçoit de nombreuses récompenses et décorations dont :

La médaille d’or de la Jeunesse et des sports

La médaille  deYachtwoman of the year 1996 de l’International Sailing Federation 

La croix de Commandeur de l’Ordre du Mérite

La croix d’Officier de la Légion d ‘Honneur

La croix de Chevalier du Mérite Maritime 

Le grade de Docteur Honoris Causa de l’université de Charleston – USA

Le grade de Docteur Honoris Causa de l’université Catholique de Louvain – Belgique

La croix de Chevalier des Arts et Lettres

 

 

 

 

 

Sport

Dépassement de soi

Réalisation de soi et montage d’un projet personnel

Gestion d’équipe

Environnement et développement durable

Gestion du risque

Conseil Economique Social et Environnemental

Présidente WWF

Écrivaine

Conteuse

Conférencière

Skipper

 

« Kerguelen, le voyageur du bout du monde », Grasset (Ecrivain de Marine)

« Salut au Grand Sud », Stocks

« Versant océan », Grasset

« Seule la mer s’en souviendra », Grasset

« L’Amant de Patagonie », Grasset, 2012

« Chroniques au long cours », Arthaud

« Passer par le nord », Paulsen, 2014

« Soudain, seuls », Stock (Selectionné pour le prix Goncourt)

 

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